1. |
happy !
03:29
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I was happy when I saw you
I was silly when I went away
So please ask me what I'm doing tonight
So quick give me what for I want to fight
something I can't understand
something I'm not sure to stand
but something I do desire,
something I do desire.
You know I was happy to go away.
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2. |
l'art est dans la rue
05:01
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une trompette ressemble à un poisson
qu'un instrumentiste ranime au bouche-à-bouche
ainsi, il donne la vie ; c'est son obsession :
que de son souffle, le sentiment accouche.
Un violoncelle ressemble à une femme idéale
que de ses mains nues nul n'ose toucher
voilà pourquoi le bras s'allonge d'un archet :
fait de crins comme un pinceau l'instrument devient toile
l'art est dans la rue, tous les arts sont fondus
l'art est dans la rue, on est foutus
l'art est dans la rue : l'artisme est confondu
On a oublié Marcel Duchamp
On ne connaît que Didier Deschamps
Et mieux encore Belle
Et mieux encore Belle
Si j'étais peintre, je serais sans pinceau
je préfèrerais peindre au couteau
j'exprimerais la violence d'un monde sans merveille
avec des nuances du ton vermeil
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3. |
l'état sauvage
05:22
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les pelouses vertes sont interdites
d’invisibles barrières le disent
toutes les questions sont inédites
sous les pelouses une banquise
Tout ça nous rend comme du bétail
La vie passe doucement sur les rails
A regarder sans monter dedans
sauf parfois par accident
Il nous reste l’amour, l’amour qu’on éprouve, l’amour qui éprouve
Tout ce qui ne se broute pas, c’est du détail
Dans les étables industrielles
On parle à notre instinct bestial
Ici bas rend caractériel
Après sous les pavés la plage
Ce n’était pas prévu comme ça
Sous les pelouses une banquise
Je n'étais pas prévu pour ça
Il nous reste l’amour, l’amour qu’on éprouve, l’amour qui éprouve
Alors tirons fort sur nos laisses
même si ça nous blesse
on ne supporte plus les muselières
quand on a plus peur de la fourrière
N’acceptons pas l’insupportable
même pour une niche bien confortable
Carotte, nonos et susucre
on parle à notre esprit de lucre
Ne pensons plus qu’à l’évasion
Volons du bonheur aux instants
Glanons le plaisir chaque moment
Survivons aux exploitations
De nos espoirs qu’est-il resté ?
Que nous ont laissé nos aînés ?
Les lendemains qui chantent ils chantent faux
La roue carrée avance dans le chaos
On est en cage et on s’ennuie
On a promis d’être sage
Mais moi quand vient la nuit
Je rêve de l’état sauvage
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4. |
un jour…
07:29
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ce matin plus de café
et encore moins envie
d’aller dehors délirer
et de sortir de ton/mon lit
si aujourd’hui m’appartient
alors j’attendrai demain
matinée déconcertante
sa nullité affligeante
et une humeur très changeante
ramènent au lit, à midi
et plus bouger méchante
vie trépidante
très speedante
qui pourrait être charmante
si tous en avaient envie
- et si tous étaient en vie
une après-midi de chien
gaspillée dans l’insensé
je ne peux désirer rien
plus que la tranquillité
j’ai besoin d’un lien, d’un joint
avec l’irréalité
c’est le rituel quotidien
de ma sérénité
C’est une journée, juste une journée, rien qu’une journée
- une journée en vain
C’est une journée, juste une journée, rien qu’une journée
- une journée pour rien
C’est une journée, juste une journée, rien qu’une journée
- une journée de moins
Et lorsque le soir arrive
comment désirer demain
sans que la douleur ne s’avive ?
En retrouvant tous les siens,
en étant tout simplement
tous les jours et pour toujours
soucieux de ses sentiments,
de ses amis et de ses amours
- de leurs envies et de leurs détours
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