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le go​û​t du sel

by pop artisme

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1.
parlante 03:58
C’est une histoire parlante. Une autre histoire banale et ordinaire. L’histoire d’une rencontre, en fait un rendez-vous manqué. Un rendez-vous avec elle, enfin, avec toi. Un rendez-vous où nous nous sommes trouvés, mais j’ai fini par nous perdre, éperdu mais bien perdu dans la foule hostile de mes incertitudes. J’étais comme … travelotté en Emma Bovary. C’est l’histoire d’une histoire, une histoire d’emprise et de méprise, de pseudo accident, de dimanches aléatoires : un voyage, depuis l’éblouissement jusqu’à l’effondrement, terminus d’un périple où j’aurai connu le goût du sel, avant de mordre la poussière. C’est l’histoire d’une rencontre, en janvier. Par une journée sans lumière, un jour sans jour. Une journée sans jour, c’est un jour qui n’a pas vraiment existé. En ce début d’année j’errai dans la ville, seul et glacé. Au moins la morsure du froid de ce mois de janvier me permettait d’éprouver quelque chose. Mais je n’éprouvais rien d’autre, et n’enviais rien d’autre, même pas un ailleurs, même pas un meilleur. Et pourtant il me manquait quelque chose. quelque chose comme une lueur dans la nuit, un signe de vie, quelque chose comme un supplément d’âme. Un supplément d’âme, comme -our, -ie, ou -ante, pour faire âme-our, âme-ie, et âme-ante. Lorsque je t’ai vue, tu as ébloui chacun de mes sens, chacun de mes organes, cœur, tête, queue. Je n’avais jamais senti battre mon cœur (boom, bang) aussi fort. Une journée sans jour, c’est une journée qui n’a pas vraiment existé. Ma vie sombre, solitaire et sans lumière, c’est une vie qui n’avait pas vraiment existé, jusqu’à toi. Toi, mon amour. Mon amour pour toi. Cet amour, qui me fait souffrir, comme une côte cassée, à chaque respiration.
2.
3.
janvier 05:21
(avec la voix de cécile bertel) je pensais ne plus attendre ni rien ni personne là je sais, je me trompais en vrai je t’attendais quand nous nous sommes rencontrés, tout s’est arrêté. je ne voulais plus rien entendre sauf ta voix qui me parlait j’avais envie de savoir comment tu embrassais j’ai eu envie de te voir les mille prochaines journées les jours rallongent en janvier, il paraît qu’ils progressent, mais ces trop courtes journées parfois disparaissent. nous, nous nous sommes rencontrés au cours d’une de ces journées qui n’a jamais existé que sur le calendrier. Quelques heures inutiles, parce qu’il faisait froid. Des nuages inutiles, parce qu’ils ne pleuvaient pas. tu étais sans artifice, tu étais la séduction, belle comme un maléfice, comme la belle de Cadix et tu m’as plu, un délice ! le début de mon supplice fut illumination avant d’être aliénation quelques mots inutiles on les connait déjà. quelques mots inutiles parce qu’on s’aime déjà. pour cette journée sans pareille, celle où je t’ai rencontrée, toi qui allais tant compter, il manquait le soleil. mes yeux captifs de ton visage n’ont su lire ce présage mais j’aurais du m’en douter : tout biaiser, te baiser et m’en aller. mais on s’est fait confiance, on s’est fait des confidences. plus qu’une attirance, tu es une évidence.
4.
chair 07:33
j’ai envie de chair, en un éclair, de ta chair, si claire. j’ai envie de chair, de toi, d’avoir ta peau sous mes doigts. j’ai envie de chair, de choir au sol, de te rendre hystérique. j’ai envie de chair comme on veut boire au bol quand on est alcoolique. j’ai envie de chair, couleur de tes bas ; j’ai envie de chair, teneur des ébats. je me sens mâle quand tu t’affiches femme, tes formes comme tes charmes me rendent animal. je suis obsédé … par toi, je suis possédé … mais pas par toi. c’est ta chair qui a eu raison de moi, c’est ta chair qui me perdra.
5.
(avec la voix de cécile bertel) le moment où tout a basculé. un instant en fait, plutôt qu’un moment. un instant heureux. instant de bonheur profond, pur et intense. bonheur brutal, merveilleux et fugace, fragile et dévastateur. un instant heureux, et même l’instant le plus heureux de ma vie, sûr et certain, quoi qu’il advienne. un instant d’amour fou, de ceux qui valent plusieurs vies. souvenirs de ces quelques jours passés avec toi sur cette île au trésor, ensemble et seuls au monde. seulement toi, juste nous. des souvenirs intacts, exacts, pour tous les sens et dans tous les sens. souvenirs exacts d’un bain dans l’océan ce matin-là, l’eau du lagon presque trop chaude. nos pieds nus le long du petit sentier qui serpente sous les arbres. l’exubérance tropicale. le parfum doux et sucré exhalé par les frangipaniers. les piaillements déjà furieux des oiseaux. partage d’une mangue sous la varangue qui prolonge notre chambre. sur ta peau, le goût du sel, le souvenir du soleil et la fragrance de la mer. tes baisers parfumés à la mangue en plus de tout le reste. dans mon cœur, boom bang, boom, bang comme jamais ; comme jamais et pour toujours. sur la bande son de l’instant heureux, ce joli thème, un peu obsédant. tes mains sur une guitare. une musique instrumentale, sans parole, comme un dessin sans légende. une musique parlante, sans le moindre mot. des souvenirs intacts de toi et moi venus trouver un peu de repos et de répit aux heures les plus chaudes du jour, allongés sous l’immense ventilateur fixé au dessus de notre lit. comme un hélicoptère – volant à l’envers - en vol stationnaire. le ronron du moteur. la fine tulle de lamoustiquaire qui ondule doucement sous l’air brassé. un vent léger dans les rideaux fermés, porte et fenêtres ouvertes. un tourment tout aussi doux imprimé dans les arbres. les ombres mouvantes, presque chinoises, de leurs branches sur les rideaux blancs cassé, soumis aux mêmes oscillations. voilà le décor de l’instant heureux. sommeil pour toi, mais pas pour moi. déjà trop de souvenirs, pour tous les sens et dans tous les sens. souvenirs dans tous les sens : toi et moi, ce matin, sur cette plage vierge de toute présence humaine, sauf la nôtre. souvenirs pour tous les sens : toi et moi, cette nuit, enlacés dans la senteur du night jasmin, les yeux dans les yeux dans les étoiles, au son du köln concert. regards vers ton corps endormi. ta chair crue et nue, plus blanche encore sur des draps écrus. même dans l’abandon du sommeil, la grâce extrême, l’élégance suprême de ton corps. la lumière déchirante, tout aussi crue, tout aussi nue, qui entre dans la chambre par fulgurance, au gré du vent qui écarte les rideaux. c’était là l’instant, l’instant heureux. bonheur brutal, merveilleux et fugace, fragile et dévastateur. pas possible de faire mieux que cet instant heureux, d’être plus heureux qu’à cet instant précis. fin de l’instant heureux, début de l’instant d’après. du temps des cerises au temps des crises, en un instant. un instant heureux. du temps des cerises au temps des crises, j’ai perdu le e de l’espérance. du temps des cerises au temps des crises, j’ai retrouvé le verbe. // l’instant d’après l’instant heureux, je vois clair et je vois tout, tout ce qui nous attend. l’instant heureux, cette fraction de seconde, poussière de temps, cette alchimie harmonieuse et hasardeuse, aussi furieuse que furtive, j’allais courir après tout le reste de ma vie, en pure perte. l’instant d’après l’instant heureux, l’abime est vertigineux. c’est le début de la chute, de l’effondrement. bientôt tu te réveilleras. je te dirai que je ne pensais pas être capable d’être aussi heureux. tu me diras de cesser de penser ; que les pensées fleurissent les tombes, qu’elles enfantent les bombes, un truc comme ça. tu me diras : quand tu penses, tu n’es pas ; dès que tu penses, tu n’es plus et tant que tu penses, tu n’es pas non plus. vis, ne pense pas. vis moi, ne me pense pas. l’instant d’après l’instant heureux, je vois clair et je me souviens de tout. sur notre île déserte, l’humanité se résume à toi et elle ne m’a jamais semblé aussi … envisageable qu’à cet instant précis. a cet instant précis, j’aurai tout donné pour que nous soyons naufragés sur cette plage. que nous puissions réinventer ce dont nous avions besoin, et oublier tout le reste. j’aurai voulu renoncer à tout pour pouvoir mettre notre amour sous cloche, pour que rien ne l’altère jamais. pour vivre heureux, je vivrais caché. je vivrais caché pour ne pas laisser le monde s’interposer entre nous, comme s’il avait mieux à nous offrir. je vivrais caché pour ne pas laisser le temps qui passe ou le temps qu’il fait éroder notre amour, comme s’il s’agissait de craie. je refuse de vivre sans la possibilité d’un amour inaltérable, et je sais que c’est impossible puisque je ne peux y parvenir avec toi. et puis je ne peux pas me battre pour être heureux parce que je ne peux pas être heureux en me battant, voilà tout. bientôt, sans rien regretter mais pour ne pas devenir dingue, je sais que je renoncerai à cette soif d’absolu, parce que c’est impossible à contenter. bientôt, je n’aurai plus soif que d’absolut® et de cachetons, c’est bien plus facile à étancher. pour vivre heureux, je vais vivre sous cachet. l’instant d’après l’instant heureux, j’oscille déjà entre colère et tristesse, entre missile et panse-tête, entre exocet et lexomil® (lexomil®, ou même 2.000 ou même 100.000). je me sens triste comme je n’aurai pas pu l’être avant, avant de t’avoir rencontrée. et ça c’est parce que tu m’as rendu vivant. oui, je suis vivant : seul un être vivant, incandescent, peut avoir été aussi heureux et aussi triste que moi dans cette même journée. avant toi, je n’attendais plus ni rien, ni personne. et après toi, plus rien n’aura jamais v raiment d’importance. avant toi j’étais mort, mais vivant ; et après toi je suis vivant, mais mort. je suis debout, sous la varangue. tu dors encore. le vent souffle fort à présent. je suis torse nu. j’ai presque froid. la pluie tombe sur l’océan, non loin de là. de sublimes nuages anthracite se ruent vers nous. bientôt il va pleuvoir ici aussi. les premières gouttes s’écrasent sur le sol. l’instant d’après, une ondée tropicale s’abat sur nous dans un vacarme assourdissant. peu après je sens tes lèvres déposer un baiser sur mon épaule, puis tes seins frôler mon dos : tu me contournes pour sortir dans le jardin, sans un mot ni un habit. j’ai tiré une bouffée un peu plus forte sur ce que je fumais. je t’ai regardée célébrer la pluie, lui offrir ton corps, les yeux fermés et les bras ouverts, le visage tourné vers le ciel. tu étais tellement belle. tu es revenue vers moi. tu as collé ton corps dégoulinant contre le mien. tu m’as embrassé à pleine bouche. tu avais perdu le goût du sel.
6.
(texte écrit et chanté avec cécile bertel) elle et moi, beau duo. j’étais en mono, elle est ma stéréo. elle vit avec tant de brio, là où elle vit tout est fluo. j’aime être la moitié de son duo. je rêve duo avec elle, je rêve duo duel. lui et moi, un joli jeu notre duo. mais pour finir, rien ne va haut. on s’effondre dans l’abîme habituel, l’habitude, si cruelle. on tombe dans le duel, lui contre moi, on glisse contre les parois. alors on se raccroche : lui à ses pensées, moi à mes envies ailleurs qu’ici elle est seule dans le sens d’unique. elle est tellement différente, aime la vie de façon organique, orgasmique et cosmique. mais là tellement indifférente, mais là tellement irrésolue : nos amours sont-elles révolues ? il est seul enfermé dans ses pensées, il dit rêver de m’embrasser, il s’invente des baisers qu’il ne me donnera jamais. il fantasme, en oublie de m’enlacer. il se créée des angoisses qui font taire ses audaces. je veux qu’il lâche prise, nos amours ont déjà duré le temps des cerises. a partir je suis résolue ; nos amours sont révolues. nos amours sont-elles révolutionnaires ? en fait non, vraiment plus. on partage même plus nos angoisses, ces désaccords, ça me froisse il me répète que ses pensées ne s’adressent qu’à moi mais pourquoi donc me penser lorsque je suis là ? je n’arrête pas de me demander comment tout ça va se terminer : te perdre ou devenir ton coloc’, ou même peut-être te mettre en cloque je veux jouir de la vie, il y en aura d’autres après lui. mes jupes sont courtes, la vie aussi. il tombe de haut (on tombe de haut), du haut du ciel, duo-duel, duo-duel, du haut du ciel.
7.
(chanson de serge gainsbourg, raconte aussi "le goût du sel"). je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé l'amour comme un boomerang me revient des jours passés à pleurer les larmes dingues d'un corps que je t'avais donné j'ai sur le bout de la langue ton prénom presque effacé tordu comme un boomerang mon esprit l'a rejeté de ma mémoire car la bringue et ton amour m'ont épuisés je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé l'amour comme un boomerang me revient des jours passés a s'aimer comme des dingues comme deux fous à lier sache que ce coeur exsangue pourrait un jour s'arrêter si comme un boomerang tu ne reviens pas me chercher peu à peu je me déglingue victime de ta cruauté je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé l'amour comme un boomerang me revient des jours passés a t'aimer comme une dingue prête pour toi à me damner toi qui fais partie du gang de mes séducteurs passés prends garde à ce boomerang il pourrait te faire payer toutes ces tortures cinglées que tu m'as fait endurer je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé l'amour comme un boomerang me revient des jours passés c'est une histoire de dingue une histoire bête à pleurer ma raison vacille et tangue elle est prête à chavirer sous les coups de boomerang des flashbacks enchaînés et si un jour je me flingue c'est à toi que je le devrais je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé l'amour comme un boomerang me revient des jours passés a pleurer les larmes dingues d'un corps que je t'avais donné.
8.
dimanches 06:57
j’ai jamais aimé les dimanches, les jours où rien ne se déclenche, et tu seras d’accord si tu es franche, il y a beaucoup trop de dimanches. des tristes, des longs, des toujours froids et plusieurs par semaine parfois. je me sens redevenir, et pour moi il n’y a pas pire, celui qu’avant j’étais, avant janvier dernier. je réalise que se concrétise une vieille peur pas bleue mais blanche : celle de tout revivre comme avant toi, quand c’était tous les jours dimanche. être sans toi et revivre ça, je ne le supporterai pas. revivre ça mais après toi, oh non tout mais pas ça. je perdrai aussi la revanche, en plus de la première manche. depuis toi je me retranche, malgré moi je me débranche. car depuis toi une avalanche; une déferlante de dimanche pour échapper aux lendemains, et fuir mon dimanche quotidien, tous les soirs je prends une mine. a l’aube je me termine. j’échappe ainsi à la déprime, et à demain dimanche en prime. j’écoute toujours la même chanson quand je vois les premiers rayons du soleil du dimanche matin. john cale, moe tucker, sterling (sunday morning) morrisson et lou reed (praise the dawning), en écoutant sunday morning (early dawning) le dimanche est un peu plus fluide (sunday morning). j’adore ces aubes dominicales, belles comme des aurores boréales. le soleil à l’horizontal, une profondeur verticale. tu m’as fait aimer la lumière, tu me fais mordre la poussière. mais là toutes les couleurs sont noires, et tous les jours c’est samedi soir. je veux vivre sous ecstasy, et dormir sous anesthésie. lundimanche, mardimanche, mercredimanche, jeudimanche, vendredimanche, samedimanche dimanche-dimanche le dimanche est en hiver, le dimanche plonge en enfer, le dimanche a un goût de calvaire, le dimanche a un goût calcaire, le dimanche dans tout l’univers, le dimanche tout est à l’envers ; le dimanche sur la terre entière, le dimanche tout va de travers ; le dimanche ambiance « faits divers », le dimanche ambiance revolver. sans les trouver j’ai recherché, le moyen de te revoir ou tout autre motif d’espoir. sans en trouver j’ai recherché quels autres désirs je gardais inassouvis. sans les trouver j’ai recherché le sens profond de la vie, quelle était ma vraie nature, et où étaient mes clés de voiture parce que…
9.
le mur 05:47
…c’est sûr, je suis mûr pour le mur. je vais m’y projeter pour tout terminer. j’ai l’intention de nuire gravement - à ma santé. ayez l’attention de boire massivement à ma santé. je monte dans la voiture, je vais choisir mon mur, je roule à toute allure et me dis « no futur » j’ai trouvé mon mur, il était dur, mais j’avais pour sûr une sorte d’armure. je n’ai pas eu la moindre égratignure, il n’a pas fallu appeler le smur. je ne voulais pas conclure par une caricature comme le gaz ou le cyanure, ou une surdose de drogues dures ; pourtant j’ai pas peur d’epicure, je t’assure. une histoire d’autodestruction, je rentre piteux et piéton à la maison. une bonne part d’improvisation dans cette impossible évasion : car même suicidé, officiellement décédé, tu m’aurais pas lâché, même là où je partais. je ne pouvais pas t’échapper. non je ne pouvais pas m’échapper. tu m’avais condamné, condamné à perpétuité, à t’aimer pour l’éternité, au delà de l’au delà
10.
tweed 04:45
je ne sais pas l’expliquer, encore moins l’exprimer. ça fait longtemps maintenant que tu es partie de ma vie. (non) ça fait longtemps maintenant que tu aurais dû en être partie. (non, non) ça fait longtemps maintenant que tu es partie avec ma vie. (non, non) ça fait longtemps maintenant que je suis parti en te laissant ma vie. depuis ce jour tout est plat et vide, aussi ennuyeux que le tweed. une vie tout à fait inutile vouée à des œuvres futiles. les nuits passées à réinventer l’amour sont terminées pour toujours ; aujourd’hui si je ne dors pas plus la nuit, ce n’est plus que par insomnie. j’ai tenté l’autodestruction, maintenant je suis dans l’abstention. tout me rappelle même les choses nouvelles, les tourments de nos sentiments. tout me ramène aux heures anciennes, tout se répète, à perpet’. je ne pouvais pas vivre avec toi, je ne sais pas non plus vivre sans toi. mes organes s’animent, le temps m’abime, mais la vie n’y est plus, l’envie n’y est plus. je t’ai aimé à en crever ; j’ai aimé, je peux crever.
11.

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onze titres, une seule histoire.
l’histoire d’une rencontre -en fait un rendez-vous manqué.
une histoire d’emprise et de méprise, de pseudo accident, de dimanches aléatoires : un voyage, depuis l’éblouissement jusqu’à l’effondrement, terminus d’un périple où j’aurai connu le goût du sel avant de mordre la poussière.

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released January 31, 2017

tout de/par pop sauf spécifié. merci à cécile bertel.

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